SOMMAIRE DE L'INSERTION 112
Cher lecteur, bienvenue ! Installe-toi confortablement.
Toi, qui dans cette ère digitale, aimes encore le toucher du papier sur les doigts, profite de ce magazine que nous avons soigneusement préparé pour toi.
Ha le numéro des vacances de L’insertion ! Le numéro qui t’accompagne durant ton repos bien mérité. Celui que tu feuilletteras distraitement durant les interminables embouteillages. Celui que tu emporteras avec toi à la plage et qui se remplira gentiment de sable fin.
Pour débuter, permets-moi quelques petits apartés, juste entre toi et moi sur les élections françaises. As-tu tremblé face à la montée de l’extrême droite ? As-tu regardé, un peu étonné, la montée de ce jeune homme sans programme ? As-tu été légèrement ahuri de finalement lire un programme qui reprenait entièrement des extraits des accords des institutions européennes ?
As-tu été surpris et, un tantinet dégouté, de voir les pontes du parti socialiste trahir leur candidat ?
As-tu été stupéfié de les voir supporter un aspirant président « ni de gauche, ni de droite » ? As-tu assisté, médusé à l’appel uniforme des médias aux électeurs ? As-tu été quelque peu déconcerté par le même appel de la part de représentants politiques européens et américains ? As-tu été
un peu choqué des jugements qui sont tombés sur les classes populaires ?
As-tu retenu des élections législatives françaises que le taux d’abstention était plus important que jamais ? Avec toutes ces questions, comment vois-tu les élections communales de 2018 et régionales de 2019 ?
Tout cela, me diras-tu, c’est du passé. Il faut regarder vers l’avenir. En marche… si j’ose ce trait d’humour un peu facile. Oui, mais ces résultats nous en disent assez long sur le futur qui nous attend. Je vois dans la monté du taux d’abstention des électeurs, le désespoir qui gagne du
terrain. Et le désespoir est mauvais conseiller… En marche ! Certains se demandent vers où ? Mais beaucoup perçoivent que c’est encore la même chose : activation, diminution des conditions de travail, austérité, etc. Toutes ces mesures qui ont de plus en plus de difficultés à être justifiées.
En pratique, la plupart des pays européens ne parviennent pas à sortir de la crise économique… La situation grecque est tellement choquante que les médias n’en parlent plus beaucoup…
Dans ce contexte, nous avons décidé de consacrer notre dossier aux ressources financières complémentaires. Ben oui, parce que plus de la même chose, cela veut dire aussi, moins d’autres
choses…
Concrètement, les moyens publics restent limités et les structures auront encore beaucoup de difficultés à mener à bien leurs projets sociaux. Avant l’explosion technologique, les associations avaient recours au célèbre « boudin compote ». Certains étaient même réputés !
Aujourd’hui, il existe toute une série de financements complémentaires accessibles via les nouvelles technologies. Sont-ils si différents des anciennes méthodes ? Ces financements complémentaires sont-ils la bonne réponse à une mauvaise question ?
Bonne lecture à tous,
Tatiana Vanessa Vial Grösser
Directrice adjointe