SOMMAIRE DE L'INSERTION 126

L'insertion 126 : Insertion socioprofessionnelle et nouvelles économies : Quelles formations pour quels emplois ?

Bonne année 2021 !

L’année 2020 est terminée et nous avons vécu plusieurs mois bien étranges ! Cette année 2021 s’annonce aussi complexe que la précédente.

En 2019 et début 2020, les anciennes ILDE et EI avaient introduit leur demande pour que leurs structures soient agréées en économie sociale. L’année 2020 c’était, pour ainsi dire, le gros du morceau : la demande de mandatement en insertion. C’est donc en pleine pandémie que les structures ont dû remettre des programmes d’insertion beaucoup plus précis que précédemment. C’est également en pleine pandémie qu’elles ont dû obtenir le public-cible déterminant le financement du mandatement. Enfin, elles ont dû anticiper la migration des anciens PTP et SINE en Dispositifs d’emploi d’insertion en économie sociale c’est-à-dire en emploi ECOSOC ou DEIES. La FeBISP a accompagné les membres à chaque étape.

L’année 2021 ne sera pas de tout repos non plus. En effet, si l’ESMI a plus ou moins atterri, il reste encore de nombreux enjeux, dont l’assurance d’avoir suffisamment de public-cible.

Du côté de l’ISP, c’est une autre paire de manche. Cette année, c’est l’année de transition du FSE. C’est bien une année charnière. Ce n’est pas moins de 25% du financement du secteur ISP qui va se jouer durant les 12 prochains mois. De plus, si le ratio du financement de cette année 2021 reste de 50% de pouvoirs publics belges et 50% du FSE, il n’en va plus de même dès 2022. Dès l’année prochaine, nous passerions à un ratio de 60% de pouvoirs publics belges et 40% de FSE. Il faudra donc dès à présent sensibiliser les pouvoirs publics belges pour trouver les 10% supplémentaires et ce, dans un contexte de difficultés budgétaires.

Cependant, les secteurs de l’insertion seront plus importants que jamais ! La crise économique va encore fragiliser le public-cible des secteurs de l’insertion. Ceux-ci se caractérisent par un éloignement du marché de l’emploi dans une situation économique stable. Cet éloignement va s’accentuer dans une situation de crise économique. Par ailleurs, nous savons que le nombre de demandeurs d’emploi va augmenter et qu’il faudra également leur offrir un accompagnement, tout en continuant à offrir des services de qualité au public-cible historique des secteurs de l’insertion.

En 2021, comme depuis 25 ans, la FeBISP continuera à défendre la place des secteurs de l’insertion au sein des politiques économique, d’emploi et de formation professionnelle.

Bonne lecture,

Tatiana Vanessa Vial Grösser et François Geradin
La Co-direction de la FeBISP